Il est de ces messages où l'on est moins inspiré que d'autres, où l'on croit que la plume s'est perdue dans l'espace, que la patience des mots n'existe plus, que l'imagination et les images se dispersent et voilà... que d'un coup tout revient ! Une balade, du calme, des paroles d'inconnus... une fête de la musique rythmée au son d'un piano balancé par les sonorité d'une église, quelques chaises et la vitesse de la capitale s'évanouit.... Le tumulte d'une semaine, d'un week-end de courses... évaporé !
Eclairé par les petites flammes dispersées de toute part, en pleine observation de Jean-Baptiste chef d'orchestre de la BO personnifiée de ton petit film... aussi agité, aussi agressif que le quotidien puisse te rendre, aussi mangé par le temps que tu puisses être, la quiétude serait, toi aussi, venue te prendre !
Voilà un garçon qui a, de son doigté de musicien et du décor qu'il a choisi pour jouer, transformé une fête devenue "beuverie", technival de rue, en une douce féérie !
Il est de souvenirs et des béatitudes qui restent toujours présentes dans les esprits. Ce dernier quart d'heure du 21 juin en a été un !
Do, ré, mi, fa, sol, la, si, dodo........

Cher toi, voilà un petit moment que je ne t'ai pas rendu visite ! Que la France vole le temps...! C'est vrai..., qui a décidé que les heures passeraient plus vite de ce côté du monde ? Passe Temps peut être... désabusé de devoir, été après été, se retaper des courses à Fort Boyard ! Je le soupçonne d'un truc vicieux, du genre mettre avance rapide à l'intérieur de la télé pour retrouver son calme plus rapidement, du coup... on trinque tous ! Bref après une course contre la montre, la crise, les gens, nous pouvons enfin nous retrouver ! Alors dis moi... que s'est-il passé durant tout ce temps ? Parce que de mon côté, pffff, ça fuse ! Après avoir examiné de très près le marché de la yourte et les lois qui régissent ce logi en pleine capitale, je me suis aperçue que mon unique solution (en tant que bonne jeune diplômée en poste non rémunéré) était le squat ! Alors m'en allant gambader dans la bonne capitale qu'est Paris, j'ai trouvé des âmes plus que généreuses pour accepter ma petite pomme et mon appart portable : mon sac. Chemin faisant, j'ai rencontré d'autres gens du voyage....et ai commencé à vivre un Happytime (.fr) (mais pas de pub déguisée ici...) pour finalement entrer dans un quasi havre de paix.
Aujourd'hui la question est telle que... ben "est t'il absurde de viser l'impossible" ? Cher futurs (ou pas) bacheliers, je vous le demande bien ? A cette question ma réponse est simple pourtant : non ! (Je ne sais pas si ca m'aurait valu une note potable de répondre cela il y a quelques années sur ma feuille d'examen...mais bon, toujours est il que je dis non ! Et toi ?
En tous cas, cher lecteur, meme si je dois prendre le risque de te couper en plein élan de grande réfléxion et t'arreter dans cette lecture passionnante... de mon petit monde, je sens bien que l'écrit me nuit, me fatigue et que la stagnation m'inspire certainement bien moins que l'exode internationale. Ainsi, pour t'épargner plus de lignes sans intêret aucun, je prends en bien sage décison, de partir me mettre devant un programme télé qui mettra, sous peu, en action mes neurones les plus producteurs....("secret story" ou la prochaine demi heure de Public Sénat pourraient être de bons exemples !) Attend toi donc à une critique sans demi mesure dans mon prochain billet d'humeur !

(J’ai un peu de retard pour mettre en ligne cet article, sorry… !)

Après un « tout plein » d’européens vadrouillant dans les quartiers pauvres de Bangkok, je pars pour une ballade vers National Stadium.
Accompagnée des acolytes français et thaïs rencontrés, je découvre éberluée, un business center digne de ceux que l’on trouve dans les plus riches pays du monde.
Une fôret de buildings luxueux s’ouvre sous nos yeux ! Les couleurs luxuriantes des Panasonic, Coca-cola et d’autres trônent aux cimes des immeubles.
Et étonnement…peu sont les étrangers à déambuler dans ce quartier ; les Thaïs consomment, consomment, consomment….Mais comment ? En sachant que le salaire moyen mensuel est de 6000 bahts (environ 144 euros) et que le bar où nous sommes installés n’offrent que des girafes de bières à 450 bahts….Comment et qui sont ces Thaïs qui les commandent les unes après les autres ? Sur un périmètre d’environ 300 mètres carrés nous ne sommes pourtant qu’une des rares tables d’étrangers. Autre question bien ancrée dans ma tête : comment se fait-il qu’une grosse partie du trafic « bangkokien » soit de grosses bestioles telles que des pick-up, 4X4 ou dans un autre styles des minis ! Seuls les bus de ville semblent dater des anciens temps ! Je m’attendais plutôt aux vieilles Mercedes tombant en ruine, comme celles que l’on peut voire au Liban. Même les fameux « tuck-tuck » coûtent aux alentours de 5000 euros !
Dans un tout autre registre : nous avons également vécu le 12 novembre, un grand moment thaïlandais, lors de la fête religieuse du « Loy Krathong  ». Des offrandes (couronnes de fleurs et lumières, ballons de papiers) sont déposées sur l’eau ou envoyées dans le ciel en guise de « purification ». Accompagnée de Anne, une locale, je bénéficie des explications du rituel.
Les péchés ou mauvaises actions réalisées dans l’année, partent au loin grâce aux offrandes.
Au milieu de la couronne de fleurs, doit être déposée une pièce de monnaie (celle-ci a pour mission d’être la « fortune » qui permettra d’affronter d’éventuelles complications dans le futur).
Au sein de l’ornement floral sont aussi placés des bâtons d’encens et une bougie. Nous les allumons en priant, avant de laisser partir les compositions sur la rivière. La sensation ressentie au départ des fleurs est quasi inexplicable. Sans être bouddhiste, l’athmoshère régnant lors de cette fête est si intense, que l’on partage sans difficultés le moment où le « mal » s’évapore.
La rivière, un peu agitée, détruit malheureusement assez vite les œuvres florales faites, avec pourtant, beaucoup de soin !
Le ciel, lui, laisse apparaître des dizaines de petites lucioles scintillantes ; une sorte de paix dans cette grande Bangkok animée de toute part.
Je ne regrette donc pas une seconde cette prolongation de séjour thaïlandais. Elle a aussi mis sur ma route une française à qui je dois mes nombreux fous rires de ces derniers jours.

Départ pour Muiné quasi immédiat...il est 18h30, Anne, Denis et moi devons prendre le bus à 20h direction LA PLAYA!!! Mais...le téléphone sonne, le boss de mes acolytes en a décidé autrement...une obligation les retient au bureau, ils ne seront pas là à temps...

Organisation du plan B: notre groupe de cher mousquetaires partira à Muiné, oui, mais en taxi!!! C'est ça l' Asie: faire 300 bornes en taxi!!!

Vers 21h, après avoir rejoint Anne et Denis sur leur lieu de travail,nous trouvons un taxi prêt à rouler jusque Muiné avec nous, fine équipe. Le périple commence...Après quelques minutes de voyage en silence, notre chauffeur décide de lancer la fête! CD en place, nous roulons au rythme des Backstreet Boys, Ricky Martin, le tout entrecoupé de quart d'heure américain avec Mariah Carey...YIIIAAAA on met le feu à la route, la meilleure soirée du pays en ce vendredi soir, se passe vraissemblablement dans un taxi!!! Les chansons enchaînent; toutes meilleures les unes que les autres...retour aux 80's!!! Mais tout commence à dérailler quand..le CD se termine...; il n'y a qu'une compile! Et hônnetement: basckstreet boys and co n'ont pas le même effet la seconde fois...Puis nous voilà dans "Duel" de Spielbierg! Un camion nous serre à gauche puis à droite pour finalement piler devant nous en plein milieu de la route. De nôtre côté on tente de faufiler la voiture sur la droite, dans nos esprits nous avons à faire à un routier un peu éméché...mais le chauffard en a décidé autrement! Il sort du camion, matraque en main et nous arrête! Nous, pauvres touristes, ne comprenons en aucun cas les insultes et reproches en viet qu'il fait à notre petit taxi driver! Je suis effrayée,et par réflexe, je mets...:ma ceinture...! Ben oui on appelle bien ça une ceinture de "sécurité"! Personne n'en mène bien large dans la voiture, le bâton n'est pas loin de la tête de notre conducteur! Après moult plates excuses de notre chauffeur, l'agresseur fou remonte dans son... "énorme camion de 50 mètres de long et 20 mètres de haut...au moins!" selon les dires de Anne quelque peu déstabilisée dans ses notions de grandeur...! Le trajet se termine dans le calme, malgré notre excitation omniprésente de partir en "vacances!".

Et pour appaiser les esprits...l'arrivée à Muiné se fait en grande pompe, enfin moi j'adore...!Je découvre ma chambre de princesse, pleine de stupeur: un bungalow en coco, une lumière tamisée, un coin canap' ettout le tralala...quel changement après la panoplie d'hôtel backpakers visités toute cette année! La soirée se finira par le partage d'un coca (avec l'émotion les bières sont restées dansle taxi!) sur la plage privée de l'hôtel, bercés par le bruit de la mer de chine....

Dans l'album VIETNAM:MUINE. Un we fantastique pour finir l'aventure asiatique! Merci!!!!!

-Au Vietnam, quand tu as froid dans un restaurant à cause de la clim...on te ramène..une couverture: chic et efficace!

-Les fruits sont servis avec du sel et du piment....

-Les casques de motard peuvent etre des: casquettes, chapeaux et tout ce qui couvrent la tete en fait; est tout de même à proscrire le vrai casque bien attaché!
La police semble en effet être quelque peu laxiste sur les conditions de la route...à quatre sur un scoot? Pas de problème. Pas de ceinture de sécurité? Ben non, pourquoi, ça sert à quoi...?

-Des femmes se promènent dans la rue avec des balances...pour vous peser et vous mesurer...

-Le klaxon est utilisé par tous comme étant: le clignotant et la manière de dire aux autre "j'arrive!", donc tout le monde klaxone tout le temps....Et si quelque chose déconne sur la moto, tout le monde s'en fout, par contre si c'est le klaxon..:direction le garage dans la minute!

-Les jeunes couples vietnamiens ne s'embrassent pas...Pour se montrer leur affection mutuelle, ils se reniflent l'oreille....à chacun son truc mais au moins, eux, ils ont compri que nous, les femmes, étions des fleurs.....

-Une loi fût proposée il y a quelques semaines pour interdire les femmes de - de 72cm de tour de poitrine de conduire des scoots, mobilettes ou motos....A savoir que les asiatiques ne sont quand même pas les plus gâtées par la nature en terme de bonet...
La loi n'est pas passée, mais pour sûre, elle aurait permi de bien désengorger le trafic...

-Les Vietnamiens sont interdits "d'entrée" dans certains endroits nocturnes...(étages des bars par exemple); seules les prostituées du pays y sont les bienvenues...concept qui laisse imaginer un business bien spécial avec les étrangers!!

ALors oui le Vietnam a commence il y a un petit moment deja, mais comme je n ai que tres peu de temps pour moi, je me suis remise a ecrire avec un stylo, et des que je trouve quelques minutes, je tappe..... Voici donc le petit article ecrit a mon arrivee, le jeudi 13 novembre dernier:

Elle est la ma copine, a la minute meme ou je sors de l aeroport! Je recois une petite claque sur les fesses en guise de bienvenue et nous voila parties dans le taxi.

Anne allume une cigarette...ce sera mon premier choc...Ici les lois anti-tabac dans le lieux publics sont loin d etre adoptees et parfois a mon grand regret...Toujours dans le taxi, j examine Saigon de nuit. Les deux roues nous entourent de tous les cotes, chaque seconde mon coeur saute: "nous allons nous en prendre un!". Ils sont 2, 3 parfois 4 par scooter, des gamins sont meme souvent pris en sandwich entre deux adultes. La vie, la ville sont folles! Anne m explique que le port du casque n est devenu obligatoire qu en janvier dernier...Et les vietnamiens l utilisent plutot specifiquement! Un chapeau, une casquette avec une attache, sont consideres comme des casques... La notion de protection? Qu est ce que c est? Pour eux, l unique but de la manoeuvre est seulement d avoir un couvre chef qui leur evitera une amende!

Puis cette course se termine et je decouvre le Home-sweet-home de Anne: Incroyable. Je ne m inquiete plus du tout pour elle. Mais si vous voulez le savoir, allez rendre visites a nos chers compatriotes expats. Pour la suite, bars et restau, je decouvre les lieux favoris de Anne et de son ami Denis.

"Chewing gum? chewing gum? fleurs?" nous crient des gamines agees entre 4 et 9 ans peut etre...Pas farouches, elles viennent te chopper le bras, ou pincer les tetons pour Denis...et ne te lachent pas, le tout agremente d un sourire et de leurs quelques balbutiements en anglais...

La nuit s achevera tard, apres une bonne tournee de HO Chi Minh, un tour en moto, nous rentrons sagement, c est pas le tout, mais il y en a qui travaillent le lendemain.....Et apres tout, moi aussi je suis extenuee

(J’ai un peu de retard pour mettre en ligne cet article, sorry… !)

Après un « tout plein » d’européens vadrouillant dans les quartiers pauvres de Bangkok, je pars pour une ballade vers National Stadium.
Accompagnée des acolytes français et thaïs rencontrés, je découvre éberluée, un business center digne de ceux que l’on trouve dans les plus riches pays du monde.
Une fôret de buildings luxueux s’ouvre sous nos yeux ! Les couleurs luxuriantes des Panasonic, Coca-cola et d’autres trônent aux cimes des immeubles.
Et étonnement…peu sont les étrangers à déambuler dans ce quartier ; les Thaïs consomment, consomment, consomment….Mais comment ? En sachant que le salaire moyen mensuel est de 6000 bahts (environ 144 euros) et que le bar où nous sommes installés n’offrent que des girafes de bières à 450 bahts….Comment et qui sont ces Thaïs qui les commandent les unes après les autres ? Sur un périmètre d’environ 300 mètres carrés nous ne sommes pourtant qu’une des rares tables d’étrangers. Autre question bien ancrée dans ma tête : comment se fait-il qu’une grosse partie du trafic « bangkokien » soit de grosses bestioles telles que des pick-up, 4X4 ou dans un autre styles des minis ! Seuls les bus de ville semblent dater des anciens temps ! Je m’attendais plutôt aux vieilles Mercedes tombant en ruine, comme celles que l’on peut voire au Liban. Même les fameux « tuck-tuck » coûtent aux alentours de 5000 euros !
Dans un tout autre registre : nous avons également vécu le 12 novembre, un grand moment thaïlandais, lors de la fête religieuse du « Loy Krathong  ». Des offrandes (couronnes de fleurs et lumières, ballons de papiers) sont déposées sur l’eau ou envoyées dans le ciel en guise de « purification ». Accompagnée de Anne, une locale, je bénéficie des explications du rituel.
Les péchés ou mauvaises actions réalisées dans l’année, partent au loin grâce aux offrandes.
Au milieu de la couronne de fleurs, doit être déposée une pièce de monnaie (celle-ci a pour mission d’être la « fortune » qui permettra d’affronter d’éventuelles complications dans le futur).
Au sein de l’ornement floral sont aussi placés des bâtons d’encens et une bougie. Nous les allumons en priant, avant de laisser partir les compositions sur la rivière. La sensation ressentie au départ des fleurs est quasi inexplicable. Sans être bouddhiste, l’athmoshère régnant lors de cette fête est si intense, que l’on partage sans difficultés le moment où le « mal » s’évapore.
La rivière, un peu agitée, détruit malheureusement assez vite les œuvres florales faites, avec pourtant, beaucoup de soin !
Le ciel, lui, laisse apparaître des dizaines de petites lucioles scintillantes ; une sorte de paix dans cette grande Bangkok animée de toute part.
Je ne regrette donc pas une seconde cette prolongation de séjour thaïlandais. Elle a aussi mis sur ma route une française à qui je dois mes nombreux fous rires de ces derniers jours.
Mais je ne cache pas non plus mon excitation à ce moment même de m’envoler retrouver copine Anne au Vietnam.

Nouvel album photo nomme THAILANDE

Bises