SURPRISING BANGKOK
(J’ai un peu de retard pour mettre en ligne cet article, sorry… !)
Après
un « tout plein » d’européens vadrouillant dans les quartiers pauvres
de Bangkok, je pars pour une ballade vers National Stadium.
Accompagnée
des acolytes français et thaïs rencontrés, je découvre éberluée, un
business center digne de ceux que l’on trouve dans les plus riches pays
du monde.
Une fôret de buildings luxueux s’ouvre sous nos yeux ! Les
couleurs luxuriantes des Panasonic, Coca-cola et d’autres trônent aux
cimes des immeubles.
Et étonnement…peu sont les étrangers à
déambuler dans ce quartier ; les Thaïs consomment, consomment,
consomment….Mais comment ? En sachant que le salaire moyen mensuel est
de 6000 bahts (environ 144 euros) et que le bar où nous sommes
installés n’offrent que des girafes de bières à 450 bahts….Comment et
qui sont ces Thaïs qui les commandent les unes après les autres ? Sur
un périmètre d’environ 300 mètres carrés nous ne sommes pourtant qu’une
des rares tables d’étrangers. Autre question bien ancrée dans ma tête :
comment se fait-il qu’une grosse partie du trafic « bangkokien » soit
de grosses bestioles telles que des pick-up, 4X4 ou dans un autre
styles des minis ! Seuls les bus de ville semblent dater des anciens
temps ! Je m’attendais plutôt aux vieilles Mercedes tombant en ruine,
comme celles que l’on peut voire au Liban. Même les fameux « tuck-tuck
» coûtent aux alentours de 5000 euros !
Dans un tout autre registre
: nous avons également vécu le 12 novembre, un grand moment
thaïlandais, lors de la fête religieuse du « Loy Krathong ». Des
offrandes (couronnes de fleurs et lumières, ballons de papiers) sont
déposées sur l’eau ou envoyées dans le ciel en guise de « purification
». Accompagnée de Anne, une locale, je bénéficie des explications du
rituel.
Les péchés ou mauvaises actions réalisées dans l’année, partent au loin grâce aux offrandes.
Au
milieu de la couronne de fleurs, doit être déposée une pièce de monnaie
(celle-ci a pour mission d’être la « fortune » qui permettra
d’affronter d’éventuelles complications dans le futur).
Au sein de
l’ornement floral sont aussi placés des bâtons d’encens et une bougie.
Nous les allumons en priant, avant de laisser partir les compositions
sur la rivière. La sensation ressentie au départ des fleurs est quasi
inexplicable. Sans être bouddhiste, l’athmoshère régnant lors de cette
fête est si intense, que l’on partage sans difficultés le moment où le
« mal » s’évapore.
La rivière, un peu agitée, détruit malheureusement assez vite les œuvres florales faites, avec pourtant, beaucoup de soin !
Le
ciel, lui, laisse apparaître des dizaines de petites lucioles
scintillantes ; une sorte de paix dans cette grande Bangkok animée de
toute part.
Je ne regrette donc pas une seconde cette prolongation
de séjour thaïlandais. Elle a aussi mis sur ma route une française à
qui je dois mes nombreux fous rires de ces derniers jours.