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Cél a Ozé
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Cél a Ozé
11 janvier 2009

SURPRISING BANGKOK

(J’ai un peu de retard pour mettre en ligne cet article, sorry… !)

Après un « tout plein » d’européens vadrouillant dans les quartiers pauvres de Bangkok, je pars pour une ballade vers National Stadium.
Accompagnée des acolytes français et thaïs rencontrés, je découvre éberluée, un business center digne de ceux que l’on trouve dans les plus riches pays du monde.
Une fôret de buildings luxueux s’ouvre sous nos yeux ! Les couleurs luxuriantes des Panasonic, Coca-cola et d’autres trônent aux cimes des immeubles.
Et étonnement…peu sont les étrangers à déambuler dans ce quartier ; les Thaïs consomment, consomment, consomment….Mais comment ? En sachant que le salaire moyen mensuel est de 6000 bahts (environ 144 euros) et que le bar où nous sommes installés n’offrent que des girafes de bières à 450 bahts….Comment et qui sont ces Thaïs qui les commandent les unes après les autres ? Sur un périmètre d’environ 300 mètres carrés nous ne sommes pourtant qu’une des rares tables d’étrangers. Autre question bien ancrée dans ma tête : comment se fait-il qu’une grosse partie du trafic « bangkokien » soit de grosses bestioles telles que des pick-up, 4X4 ou dans un autre styles des minis ! Seuls les bus de ville semblent dater des anciens temps ! Je m’attendais plutôt aux vieilles Mercedes tombant en ruine, comme celles que l’on peut voire au Liban. Même les fameux « tuck-tuck » coûtent aux alentours de 5000 euros !
Dans un tout autre registre : nous avons également vécu le 12 novembre, un grand moment thaïlandais, lors de la fête religieuse du « Loy Krathong  ». Des offrandes (couronnes de fleurs et lumières, ballons de papiers) sont déposées sur l’eau ou envoyées dans le ciel en guise de « purification ». Accompagnée de Anne, une locale, je bénéficie des explications du rituel.
Les péchés ou mauvaises actions réalisées dans l’année, partent au loin grâce aux offrandes.
Au milieu de la couronne de fleurs, doit être déposée une pièce de monnaie (celle-ci a pour mission d’être la « fortune » qui permettra d’affronter d’éventuelles complications dans le futur).
Au sein de l’ornement floral sont aussi placés des bâtons d’encens et une bougie. Nous les allumons en priant, avant de laisser partir les compositions sur la rivière. La sensation ressentie au départ des fleurs est quasi inexplicable. Sans être bouddhiste, l’athmoshère régnant lors de cette fête est si intense, que l’on partage sans difficultés le moment où le « mal » s’évapore.
La rivière, un peu agitée, détruit malheureusement assez vite les œuvres florales faites, avec pourtant, beaucoup de soin !
Le ciel, lui, laisse apparaître des dizaines de petites lucioles scintillantes ; une sorte de paix dans cette grande Bangkok animée de toute part.
Je ne regrette donc pas une seconde cette prolongation de séjour thaïlandais. Elle a aussi mis sur ma route une française à qui je dois mes nombreux fous rires de ces derniers jours.

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